Souvenirs adolescents de théâtre du secondaire

Je vais écrire en français pour une fois. On va bien rigoler. Ça fait longtemps que je n’écris plus en français. Pourquoi toujours en anglais? Je ne suis peut être plus à l’aise à l’écrire depuis que j’ai terminé l’école secondaire en 2005. Eh oui, ça fait 18 ans que j’ai quitté le Lycée Français Jules Verne de Johannesburg.

Pièce : Le Rendez-Vous de Sentis de Jean Anouilh, Juin 2003. Je reçois les applaudissements de ma troupe et le public

C’était une belle période de ma vie. Je me souviens de mes amis, de ma bande, des professeurs, de la cours de récréation, des pauses à midi derrière la paillote à côté du terrain de foot. On s’asseyait avec mes amis et amies pour parler de tout et de rien. On rigolait de nos amis, on discutait de nos projets futurs, de la mauvaise note que le méchant professeur de français ou de mathématique nous avait donné. On parlait de la super belle fille en 1ère. De la nouvelle dans l’autre classe.

Mon temps au lycée était génial. J’en garde de bons souvenirs. Je me souviens de ma prof de français, Mme C.. Je me souviens de Mme D., mon autre prof de français. Elle était tellement sévère au premier cours en 6ème. Mais par après, aux séances de théâtre, elle était plus sympa. On faisait les répétitions pour les pièces de théâtre chaque semaine dans la grande salle de représentation sur la scène principale. Je pense que c’était mes moments les plus agréables au lycée. Toujours avec une bande d’amis nouveaux et anciens. On répétait des lignes de Jean Anouilh ou Molière ou d’autres écrivains. On faisait semblant d’être de grandes personnes. On apprenait des lignes. On les oubliait. On avait le trac avant chaque spectacle. On se faisait soufflé des lignes quand on oubliait. On avait honte quand on se trompait. Quand on regardait dans le vide, ne sachant pas quoi faire après une scène.

La troupe de 2003 : Emmanuelle, Laetitia, Lena, moi, Stephane, Irene, Maxime, Samantha, Michael

Je me rappelle du plaisir après avoir terminer, de recevoir les applaudissements du public, de nos parents et nos amis qui avaient aimé la pièce et qui avaient rigolé avec nous. Je me souviens de leurs encouragements. J’adorais le théâtre. Ça me manque. J’avais essayer d’en faire à l’université mais ce n’était pas pareil. Mes amis avaient même abandonné à mi-chemin et la pièce à été annulée.

Me voici, 18 ans plus tard à me rappeler de cette belle époque. C’est quand même magique de pouvoir s’en souvenir et de l’écrire. J’ai tellement d’autres bons souvenirs, mais il me faudra toute une vie et du courage pour toutes les écrire ici.

A la prochaine mes chers lecteurs.